Humberto De la Calle
Humberto De la Calle | |
Humberto De la Calle en 2014. | |
Fonctions | |
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Vice-président de la République de Colombie | |
– (2 ans, 1 mois et 3 jours) |
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Président | Ernesto Samper |
Prédécesseur | Ramón González Valencia |
Successeur | Carlos Lemos Simmonds |
Biographie | |
Nom de naissance | Humberto de La Calle Lombana |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Manzanares (Colombie) |
Nationalité | Colombienne |
Parti politique | Parti libéral colombien |
Diplômé de | Université de Caldas |
Profession | Avocat |
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Humberto De la Calle Lombana, né le à Manzanares, est un avocat, homme politique et diplomate colombien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est vice-président de Colombie lors du mandat présidentiel d'Ernesto Samper (1994 à 1998).
Il est ambassadeur de la Colombie devant l'Organisation des États américains (OEA) sous le mandat présidentiel de Andres Pastrana (1998-2002). Lors du coup d'État de 2002 au Venezuela, il se positionne en faveur de l'opposition contre le gouvernement de Hugo Chávez[1].
Entre 2012 et 2016, il est à la tête de l'équipe de négociation du gouvernement lors du processus de paix avec les FARC.
Candidat libéral à l'élection présidentielle de 2018, Humberto De la Calle obtient 2 % des voix à l'issue du premier tour. Il déclare voter blanc au second tour, refusant de soutenir Gustavo Petro, le candidat de la gauche, face à Iván Duque, opposant déclaré aux accords de paix. Le Parti libéral annonce se rallier à ce dernier[2].
Il est élu sénateur en 2022 sous les couleurs du Parti vert oxygène. Il en est exclu peu après, s'étant brouillé avec Íngrid Betancourt[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les Enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’États modernes et autres tentatives de déstabilisation, Éditions Don Quichotte, (lire en ligne), p. 276
- Loïc Ramirez, « En Colombie, la paix « réduite en miettes » ? », sur Le Monde diplomatique,
- (es) Colprensa, « Las sumas y restas que hacen Humberto de la Calle e Ingrid Betancourt », sur www.vanguardia.com, (consulté le )